Enfin, pas uniquement...ne nous arrêtons pas à sa fonction première
Définition Wikipédia “Un pont est une construction qui permet de franchir un obstacle naturel ou artificiel (dépression, cours d'eau, voie de communication, vallée, ravin, canyon) en passant par-dessus. Le franchissement supporte le passage d'humains et de véhicules dans le cas d'un pont routier, ou d'eau dans le cas d'un aqueduc”
Un pont vient appuyer un élément du paysage, vient compléter, construire, l’histoire d’un patrimoine, il peut aussi sublimer un point de vue.
Il est un lieu de vie où l’on passe, où l’on se pose, quotidiennement ou occasionnellement. Il est un point de repère, de contemplation, d’échanges, de croisements…
“Sur le pont d’Avignon, on y danse, on y danse….”
Nous parlons donc bien de l’idée forte du pont à vivre, d’ailleurs de plus en plus de constructions récentes prévoient différents usages dans les projets d’ouvrage. Regardons par exemple le pont Raymond Barre à Lyon qui allie passage de nouvelle ligne de tramway, voies cyclables, lieu de pause, de point de vue et de promenade...
Le fermer pendant quelques mois a permis un retour à la vie, les badauds ont pu s’y promener sans aucun danger avec les plus petits, les résidents ont retrouvé un quartier calme, les vélos ont pu rouler en toute sécurité. Il a été le pont qui permet d’aller vers un avenir dans lequel nous avons envie d’évoluer. En y passant, nous avons pu constater des promeneurs rêveurs accoudés aux armatures du pont, des amis qui discutent, des enfants qui jouent.
Vous n'avez pas envie que le pont soit tout le temps comme ça ?
Maintenant, une voie est à nouveau ouverte aux voitures, on se pose moins, on ne s’amuse plus, trop dangereux.
On ne marche plus et on ne roule plus en toute sécurité, le calme n’est plus ambiant. Des animosités se créées entre automobilistes et passants, des incivilités sont constatées, on s’y gare un peu n’importe comment….
Alors aidons le pont Saint-Mihiel à redonner un peu de place à la vie et appuyons la demande d’une nouvelle fermeture.
Plus de vélos que de voitures